Il était temps ! Le ministère de l’intérieur envisagerait la dissolution de l’organisation terroriste juive, à savoir, la Ligue de défense juive (LDJ). Une ligue, pourtant, fichée comme étant un groupe terroriste par le FBI, depuis 2001, et interdite dans le berceau du judaïsme, Israël.
Une information divulguée timidement, mais non-officielle
C’est le quotidien Libération qui a révélé l’information dans son édition de jeudi, mais de manière anonyme.
En effet, le journal se contente de sourcer l’information par « une source policière haut placée ». Selon cette même source, « la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’intérieur travaille à temps plein pour étudier la possibilité d’une interdiction de la LDJ ».
L’Agence France Presse a reçu confirmation de cette éventuelle dissolution par une autre source policière, encore une fois, anonyme : « Nous procédons à l’analyse juridique la plus fine possible dans le respect du droit », a confirmé à l’agence cette « source proche du dossier ». Bien que la semaine dernière, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait jugé cette organisation « dans l’excès », « dans des actes qui peuvent être répréhensibles et qui doivent être condamnés », aucune confirmation officielle n’est venue établir, une bonne fois pour toutes, ces informations.
Depuis le début du mois, la LDJ s’adonne à une cascade de violences, particulièrement envers les propalestiniens.
Des voix s’étaient élevées ces derniers jours afin de dissoudre définitivement la LDJ, parmi lesquelles celle du député communiste du Nord, Jean-Jacques Candelier, mais aussi l’Observatoire national contre l’islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), qualifiant la LDJ comme étant « une association extrémiste, raciste et qui pratique la violence ».