Le début des votes pour les élections présidentielles en Algérie ont débuté hier pour les ressortissants algériens sur le territoire français. Sur le sol algérien, ces élections auront lieu le 17 avril prochain. Les 6 candidats sont : Abdelaziz Bouteflika, Ali Benfis, Moussa Touati (FNA), Louisa Hanoune (Parti des Travailleurs), Abdelaziz Belaid (FM) et Ali Fawzi Rebain (Ahd 54)… Mais où est Rachid Nekkaz, l’homme au programme révolutionnaire ?
Des signatures disparues
C’est lorsque M. Nekkaz se rend au conseil constitutionnel, le samedi 8 mars, pour déposer son dossier de candidature que, coup de théâtre, ses 62 000 signatures s’envolent avec sa voiture qu’il ne retrouve plus sur le parking. Selon des membres actifs de la direction de sa campagne, Nekkaz n’avait pas récolté les 60 000 signatures requises mais seulement 53 000 d’entre elles. La vérité nous échappe, Nekkaz victime – une fois encore – d’une injustice ou est-ce pour lui une manière de ne pas être disqualifié de la scène politique ?
Le combat continue
Suite à cela, l’ex-candidat aux présidentielles ne s’avoue pas vaincu, il mène toujours son mouvement révolutionnaire et appelle non pas au boycott, comme d’autres le préconisent, mais au vote blanc. Lui qui se dit représentant de la jeunesse algérienne, initie ainsi un nouveau parti politique : le Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC) et appelle le 27 mars dernier, à travers une conférence de presse improvisée, la jeunesse à déposer le « changement » dans les urnes.
Après un échec politique en France, Nekkaz est déterminé à laisser son empreinte sur la scène politique algérienne de n’importe quelle manière tant que celle-ci reste médiatisée car oui… M. Nekkaz n’est rien sans les journalistes.