À Londres, une famille musulmane d’origine somalienne a été contrainte de faire adopter leur fille de 3 ans, sans s’attendre à ce qu’elle soit placée au sein d’une famille homoparentale.
Une adoption contestée
À la suite de cette décision, les membres de la famille se sont révoltés contre les services sociaux et font aujourd’hui tout leur possible pour en avoir désormais la garde, en demandant à ce qu’elle soit élevée dans une famille musulmane en raison de leur appartenance religieuse et ethnique. Pour se défendre, le Conseil de Harrow affirme qu’il n’y avait « aucun adoptant musulman en mesure d’adopter la petite fille», bien que les deux autres enfants de cette femme aient pu être pris en charge par d’autres familles.
Ibrahim, un membre de la famille, s’est confié au Sunday Times en expliquant que la mère de l’enfant, atteinte de déficience mentale, n’a pas été tenue informée de ce type d’adoption. Le Conseil de Harrow a proposé de réexaminer l’affaire après qu’une cinquantaine de personnes ont manifesté en vue de protester contre cette décision abjecte, en espérant que celle-ci ne restera pas immuable.