En novembre dernier, un agent de sûreté de l’aéroport de Nice a vu son habilitation suspendue par la préfecture pour la simple raison qu’il avait salué l’un de ses collègues par un « assalam aleykum ».
Il obtient gain de cause
C’était sans compter sur la mobilisation du CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), contacté par ce jeune homme, qui s’est vu indigné face à une telle décision : «Cela fait trois ans qu’il travaille comme agent de sûreté. Il s’agit d’un employé exemplaire, consciencieux et rigoureux. C’est un musulman pratiquant, mais il ne l’a jamais fait de manière ostentatoire. Il n’a jamais pratiqué de rituels sur son temps de travail.»
Cette suspension a tout de même été réitérée par la préfecture le 17 décembre dernier pour cause de « radicalisation religieuse » bien que l’agent de sûreté ait finalement été disculpé par le Tribunal administratif de Nice, vendredi dernier, et devrait donc regagner son travail lundi matin -s’il plaît à Allah-. Une fois de plus, la détermination et la mobilisation des musulmans ont été fructueuses.