Connue pour ses actions au profit de la Palestine et plus récemment pour la Syrie, l’association Perle d’espoir est accusée de soutenir et de financer le jihad en Syrie. Sont interdits par arrêté ministériel « les mouvements ou transferts de fonds, instruments financiers et ressources économiques » avec Perle d’Espoir.
Plus de dons, plus d’action
Le communiqué de l’association a été posté ce matin sur leur page Facebook, « NE FAITES PLUS DE DONS !!! ».
L’équipe du bureau a une bien mauvaise nouvelle à annoncer, l’association Perle d’Espoir et 4 de ses membres viennent d’être classés par le gouvernement français sur une liste terroriste en tant que « financiers du jihad en Syrie » et que nous appelons au jihad et que nous l’encourageons !!
Non ce n’est pas une blague et ça a même été publié sur le net.
Nos comptes personnels ont été bloqués ainsi que le compte de l’association pour une durée de 6 mois.
NE FAITES PLUS DE DONS !!! Jusqu’à ce qu’il y ait du nouveau et nous vous tiendrons au courant dès qu’il y en a.
Un choc pour l’équipe
Le communiqué laisse transparaître les sentiments de colère et d’incompréhension face à la décision prise de geler les comptes et de bloquer tout mouvement de l’association.
La liste sur laquelle nous figurons est impressionnante au regard des noms qui y figurent, et on se demande vraiment comment les nôtres ont pu s’y retrouver…
A nouveau on nous met des bâtons dans les roues et on cherche à nous empêcher d’oeuvrer pour la Oumma, tout cela nous conforte dans le fait que nous sommes sur la bonne voie.
Aider le peuple Syrien ça ne plait pas, aider les enfants Syriens ça ne plait pas, ils voudraient que l’on assiste à cela en spectateurs sans rien faire…
Fournir du lait pour bébé, des médicaments, des couvertures, est considéré par le gouvernement français comme du terrorisme.
Le message est clair : laissez mourir les musulmans et vous n’aurez pas de problème.
Parmi les membres bloqués, une jeune maman qui vient d’accoucher, dont l’époux vit à l’étranger. Celle-ci n’aura pas l’occasion de présenter sa fille à son père si la décision du gouvernement ne change pas.
Suite à un contact téléphonique avec la présidente de l’association, nous apprenons que leur avocat est déjà au travail afin de débloquer la situation.