Fin du feuilleton, ce n’est qu’au milieu de la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre que le programme nucléaire iranien a été officiellement accordé.
Israël s’inquiète, ce n’est pas une surprise…
Ce n’est qu’avec indolence que les « 5+1 » (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande Bretagne et Allemagne) ont mis fin au débat, après quatre jours de négociation.
Loin d’être surprenant, Israël dénonce un mauvais accord. Le ministre israélien des finances, Yaïr Lapid, a exprimé dimanche sa déception devant la position de la France, qui s’est ralliée à l’accord sur le nucléaire iranien à Genève. Israël se sentirait sans doute trompé par cette France se disant « son ami ».
Ils craignent ainsi que l’uranium enrichi à 20 % soit utilisé par l’Iran afin d’obtenir de l’uranium à 90 % pour un usage militaire. Benjamin Netanyahou réitère en disant : « L’accord permet à l’Iran de continuer à enrichir l’uranium, laisse en place les centrifugeuses et lui permet de produire des matières fissiles pour une arme nucléaire »
Un scénario digne d’un film de guerre. La crainte d’Israël ne semble que chimère étant donné que l’Iran affirme que cet uranium est seulement destiné à son réacteur de recherche ainsi qu’à des fins médicales, bien évidemment.