Une nouvelle fois, des inscriptions ont été découvertes sur la façade de la Grande Mosquée de Paris, dans la nuit de lundi à mardi. Des insultes anti-islam que nous n’écrirons pas ici tant elles sont offensantes et nauséabondes, mais qui faute d’être punies comme il se doit donne le champ libre aux extrémistes de la société, racistes jusqu’à la moelle.
Condamnation unanime
Dalil Boubakeur a annoncé avoir porté plainte ajoutant : « Nous déplorons profondément la violence raciste et l’hostilité qui se manifestent ainsi contre l’institution emblématique de l’islam de France qu’est la Mosquée de Paris ». On remarquera que M. Boubakeur croit encore fermement qu’il existe un islam de France et non en France, triste courbette qu’il fait à une République bien loin de la laïcité qu’elle clame tant.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a exprimé dans un communiqué son « indignation et sa colère » et Valls, lui, « condamne fermement l’apposition d’écrits insultants sur les murs de la Grande Mosquée de Paris ». Et même se dit « comprendre et partager l’indignation de la communauté musulmane et tient ce soir à l’assurer de son entier soutien ». Cependant, la communauté musulmane semble lassée des condamnations, des promesses et des deux poids deux mesures. Avouons-le, tant que l’on ne cherchera pas efficacement les auteurs de ces troubles, que l’on ne les condamnera pas fermement, ce cercle vicieux continuera aux quatre coins de la France. Malheureusement, c’est loin d’être le cas aujourd’hui.