Après une campagne de sensibilisation, l’Arabie Saoudite a adopté, ce 26 août, un texte de loi condamnant les violences physiques, psychologiques et sexuelles ainsi que toute forme d’exploitation humaine, commises au sein du domicile familial, mais aussi sur le lieu de travail.
Un an de prison et 10 000 € d’amende
Désormais les tribunaux auront davantage de moyens afin de condamner pénalement les bourreaux et tortionnaires coupables d’actes de violence. Les fautifs seront passibles d’un an de prison et d’une amende pouvant atteindre 10 000 €. Le Docteur Ali Al-Haniki, Conseiller du ministère des affaires sociales, et Hussein Al-Sahrif, directeur de la Société nationale des droits de l’Homme, rapportent que les sanctions pourront aller jusqu’au retrait de la garde des enfants à un parent maltraitant en cas de récidive. Le nouveau texte de loi en plus des sanctions juridiques, prévoit la mise en place de dispositifs de prise en charge des victimes avec un accompagnement psychologique, social et sanitaire.
Des victimes reconnues, des coupables condamnés
L’Arabie Saoudite est souvent pointée du doigt par l’occident, comme si le fait que le pays abrite le lieu de pèlerinage, ô combien important pour les musulmans du monde entier, impliquait le suivi parfait des principes islamiques par tous les habitants de cet endroit. Mais ce n’est pas le cas, l’homme est faible et même en vivant près de la Mecque il n’est hélas pas à l’abri du péché. Néanmoins, réjouissons-nous de l’avancé sociale mise en place, aujourd’hui les coupables ne resteront « plus » impunis et les victimes trouveront les aides adéquates afin de se reconstruire.
« Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. » (Sourate 4 verset 19)