Rami Hamdallah, nommé le 2 juin dernier, en tant que Premier ministre de la Palestine, est officiellement déchu de ses fonctions ce dimanche 23 juin 2013.
Sa volonté d’indépendance
Cet universitaire a déposé, à la surprise générale, sa démission ce jeudi 20 juin. La raison explicitée est la division des pouvoirs. En effet, Hamdallah n’accepte pas de partager ses fonctions avec ses deux vice-Premiers ministres, le député Ziad Abou Amr, président du Fonds d’investissement de la Palestine (FIP) et Mohammed Moustapha, conseiller économique du président, en charge des questions économiques.
La réunion et ses revendications
Lors de sa rencontre avec le président Mahmoud Abbas vendredi passé, l’ex-Premier ministre a réclamé des « compétences claires et définies pour lui en tant que chef du gouvernement et pour ses vice-Premiers ministres conformément à la loi afin d’éviter les conflits et les empiétements sur les prérogatives ». Mais, le chef d’Etat n’était pas du même avis, il a rejeté les conditions mises par le Premier ministre pour rester. Suite à cette rencontre, Hamdallah a suspendu sa démission.
Le mot de fin
Cette rencontre donne suite à une seconde et dernière réunion tenue hier, samedi 22 juin. N’aboutissant pas à un accord, Abbas finit par accepter la démission de son chef du gouvernement, trois semaines après sa nomination.
En attendant une nouvelle élection, Mahmoud Abbas a nommé au sommet du gouvernement un Premier ministre intérimaire.