Les cocottes-minute utilisées lors des attentats de Boston ont poussé les services secrets américains à redoubler de vigilance, et ce, jusqu’à tomber dans la paranoïa.
Armés et nombreux
En effet, un jeune Saoudien a été suspecté, sans preuve, de terrorisme. Le FBI s’est invité chez ce jeune étudiant pour l’interroger. Les autorités se sont alors présentées à son domicile, en grand nombre et armées. Les agents lui ont posé des questions sur son domaine d’étude, sa date d’arrivée sur le territoire américain et même ses loisirs. Le Saoudien ne comprenant vraiment pas ce qu’il lui arrivait, a fini par leur demander ce qu’il se passait. Les forces de l’ordre lui ont alors expliqué qu’une jeune fille l’aurait aperçu sur le campus de l’université du Michigan avec une cocotte-minute « chauffé à blanc ». Elle aurait donc averti les autorités.
Talal al Rouki, surpris par ces accusations non fondées, leur a alors explqué que cette cocotte-minute était remplie de Kasbah, plat traditionnel saoudien à base de riz, et qu’il se rendait chez un ami afin de le déguster.
Sauver les apparences
Les agents du FBI, certainement mal à l’aise, ont tenté de sauver les apparences et garder un peu de crédibilité en conseillant au cuisiner amateur de « faire plus attention » et d’éviter de « se balader dehors avec des ustensiles de ce type ».
Est-ce l’autocuiseur ou la nationalité du jeune homme qui a le plus alerté les services de sécurité et l’étudiante ?