Voici une info qui, étrangement, n’a pas fait les gros titres de nos médias occidentaux. Peut-être est-ce dû au fait que ces enfants déguisés en tours jumelles en feu, comme pour célébrer le 11 Septembre lors de la fête juive de Pourim, sont Israéliens.
Surnommer « carnaval juif » tant il fut influencé par les mascarades italiennes, l’évènement est précédé d’un jour de jeûne et se caractérise par l’envoi de colis, de dons aux démunis et surtout par la recherche du plaisir, dans l’ivresse notamment.
A l’occasion de cette fête héritée des traditions rabbiniques, les Juifs, ou tout du moins une partie d’entre eux, commémorent l’histoire d’Esther et comment elle aurait évité, aidée de son cousin Marchodée, le massacre des gens de sa communauté en séduisant le Roi perse et cachant leur judéité. Pour leur rendre hommage et faire revivre les personnages, les Juifs empruntent chaque année ce qu’ils supposent être leurs traits et revêtent leurs costumes.
Seulement le Livre d’Esther fait état de 75000 tués par les Juifs à l’époque, un mal nécessaire pour se défendre… C’est à la lumière de ce dernier élément que l’on peut saisir le parallèle qui semble avoir été fait par les parents des enfants déguisés en twin towers récemment. Ainsi, la mort de ces milliers d’Américains apparaît également comme un mal nécessaire pour pouvoir attaquer, tout en feignant la légitime défense, les ennemis d’Israël et des Etats-Unis.
Cela, d’ailleurs, n’est pas sans rappeler la joie affichée de Netanyahu qui déclara que les attentats du 11 Septembre furent une bonne chose pour Israël. Quoi de mieux que la diabolisation à l’échelle mondiale de l’ennemi Islam… cela valait bien deux grands costumes cartonnés.