Une quarantaine de détenus dits « salafistes » sont toujours en grève de la faim, ce lundi 26 novembre, dans les prisons tunisiennes. Ils protestent contre la détention provisoire dont ils font l’objet dans le cadre d’une enquête sur les violences de l’après-révolution.
Des centaines de personnes avaient été placées en détention préventive, principalement des militants salafistes, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque contre l’ambassade américaine le 14 septembre à Tunis. Les avocats respectifs dénoncent un système abusif « Ce sont des prisonniers d’opinion, pas des prisonniers de droit commun, qui sont les victimes d’une politique d’assassinat de leurs idées, ce qui ne fait que renforcer leurs conviction ».
Mi-novembre, deux détenus Béchir Gholli, 23 ans et Mohammed Bakhti, 28 ans étaient morts en détention après avoir entrepris une grève de la faim.