Le mouvement de grève de la faim mené par des détenus palestiniens enfermés dans les cellules israéliennes continue toujours, ces hommes prêts à mourir pour défendre leur dignité et leurs droits ne cessent de lutter malgré les ataques dont ils sont victimes et des mauvais traitements qu’ils subissent.
Un détenu en grève de la faim agressé par des soldats
Des soldats israéliens de l’unité « Nahshon » ont fait une irruption très brutale mercredi dans la cellule de prison du détenu Hassan Safadi, ils l’ont attaqué et battu.
La famille de Safadi a déclaré que les soldats ont fait irruption dans la cellule de leur fils et l’ont frappé sans aucune raison, en précisant que Safadi est maintenu à l’isolement en punition à sa grève de la faim.
Ils ont ajouté qu’Hassan Safadi a été meurtri sur tout son corps, et a été hospitalisé suite à cette agression.
Sa famille tient l’autorité d’occupation israélienne responsable de la vie de leur fils surtout qu’il est actuellement à son 43e jour de grève de la faim, notant que l’autorité pénitentiaire israélienne déplace Safadi d’une cellule à une autre tous les jours dans le but de l’épuiser.
Le prisonnier Akram Al-Rekhawi a lui mis fin à une grève de la faim de 102 jours!
Cette grève de la faim a été la plus longue menée dans l’histoire. L’homme gravement malade, a envoyé une lettre au ministre des affaires des prisonniers, indiquant que sa grève de la faim visait à attirer l’attention sur les prisonniers malades, ces prisonniers qui croupissent dans la clinique de la prison de Ramlé, et qui souffrent de négligence médicale par les autorités pénitentiaires israéliennes.
Il a dit qu’au cours de sa grève de la faim il n’avait pas eu peur de la mort, mais qu’il voulait mettre fin à la souffrance des prisonniers palestiniens dont les besoins médicaux sont négligés, sans égard, ni respect envers le droit international humanitaire.
Le père de 8 enfants, indique qu’il y a une responsabilité morale internationale, qu’il faut mettre fin à l’indifférence du gouvernement israélien envers la vie des détenus, en particulier ceux atteints de maladies graves et de handicaps.
Al-Rekhawi souffre du diabète, d’asthme et d’ostéoporose et a été détenu dans la clinique de la prison de Ramlé depuis son arrestation en 2004. Il devait être libéré en juin 2013, mais en se mettant en grève de la faim pour exiger sa libération pour raisons médicales.
Il a mis fin à sa grève de la faim il y a quelques jours, après avoir obtenu un accord de libération de l’autorité israélienne prévu 6 mois plus tôt, en janvier 2013