Gaza, prison à ciel ouvert, camp de concentration et d’extermination sous les bombes israéliennes, est encore depuis le mois dernier la cible de bombardements cruels venus d’Israël. Malgré l’accord qui avait été négocié par les egyptiens entre le Hamas et Israël il y a quelques semaines, Israël poursuit sa campagne de bombardements sur la bande de Gaza.
Des hommes, femmes et enfants qui ont perdu la vie
Le bilan est déjà lourd, en l’espace de quelques jours au mois de juin, plus de 16 personnes dont 4 enfants ont été tués par les frappes aériennes israéliennes, et plus de 70 personnes blessées.
Régulièrement ciblées, les villes de Rafah et Khan Younis ont subi de grosses pertes, tant humaines qu’au niveau de leurs infrastuctures.
Mais le reste de la bande de Gaza n’a pas été épargné, Gaza city, Deir El Balah, Maghazi, Nuseirat, partout les cimetières ont accueilli de nouveaux arrivants.
Israël prétend que ces attaques ne sont que des représailles contre les activités des groupes de résistance palestiniens, mais en réalité c’est bel et bien Israël qui a déclenché les hostilités et qui n’a pas respecté l’accord de cesser le feu signé.
La communauté internationale a condamné l’usage disproportionné de la force par Israël dans la bande de Gaza, qui abrite plus d’1,7 millions d’habitants et qui de ce fait est la partie du monde la plus densément peuplée, mais aucune mesure réelle n’a été prise pour faire cesser ce massacre à ciel ouvert.
Encore des morts aujourd’hui
Ce matin d’ailleurs, un palestinien de Gaza a été tué par des tirs de soldats israéliens au nord de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël.
Il semblerait que ce jeune homme ait ouvert le feu près de la barrière de sécurité qui sépare Israël de Gaza, contre des soldats israéliens qui ont riposté, selon une déclaration d’une porte parole militaire israélienne à l’AFP.
Avant cet incident, un autre Palestinien qui tentait de s’infiltrer en Israël à partir de la frontière Egyptienne, avait été tué et un autre blessé par des gardes frontières israéliens, ces deux hommes étaient des habitants de Gaza, et ils n’étaient pas armés, selon des sources militaires sous couvert d’anonymat.
Gaza est toujours sous le feu d'Israël
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