Arrivé au pouvoir malgré lui, le président syrien s’est mué en un dictateur implacable. Marchant dans les pas de son père, Hafez, Bachar Al-Assad réprime sans retenue les manifestations pacifiques qui réclament son départ.
« Crimes contre l’humanité » : même son père, Hafez al-Assad, ordonnateur de grands massacres, n’avait pas fait l’objet d’une telle réprobation, est-il devenu sourd aux réprobations?
Ses bras droits, à son service:
Le Conseil de sécurité de l’ONU « est moralement responsable de ce qui se passe aujourd’hui en Syrie », a accusé Gérard Araud, l’ambassadeur de France aux Nations unies, de même que « Bachar Al-Assad ne cédera que contraint et forcé »a-t-il lancé.
Alors que le nombre de morts en Syrie dépasse les 4 000 selon l’ONU de quoi dire qu’il est indéfendable, Bachar al-Assad continue de nier les faits. Dans un entretien accordé à la chaîne américaine ABC News, le président syrien a dit qu’il n’avait jamais donné l’ordre à l’armée de tuer des manifestants et nié toute responsabilité dans la mort de ces milliers de personnes.
«On ne tue pas sa population… aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d’être mené par un fou», annonce-t-il, concédant toutefois «quelques erreurs» commises par des membres des forces armées.
«Complétement coupé de la réalité, devenu fou!»
La réaction de Bachar Al-Assad a suscité la colère, notamment le porte parole du département d’État, Mark Toner: «Soit il a complètement perdu l’autorité qu’il avait sur la Syrie, soit il n’est plus qu’un jouet, ou alors il est complètement coupé de la réalité».
Il a réaffirmé la position américaine qui considère Bachar al-Assad comme étant illégitime pour gouverner un pays. «Il y a là soit une coupure avec la réalité, soit du mépris ou alors, comme il l’a dit, de la folie, je ne sais pas»
« Si j’étais à sa place, je quitterais le pouvoir », suggère son voisin le roi Abdallah de Jordanie. « Le président Assad doit quitter son poste », déclare le vice-président américain Joe Biden, tandis que le Premier ministre Turc Recep Tayyip Erdogan, autrefois son ami, lui lance: « Le jour viendra où tu partiras aussi. »
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Salam Olaykoum
Il devient de plus en plus fou !
ALLAH idina ! Amîn