Après un été passé au ralenti, l’heure de la rentrée a sonné. Et c’est toujours la même rengaine, après les vacances, il est dur de reprendre sa routine.
L’école française est-elle une mauvaise élève ?
Certes, les comparaisons internationales la malmènent, mais à force de critiquer notre système éducatif, on en vient à oublier des atouts qui semblent aller de soi. Pour remettre les pendules à l’heure, un tour à l’étranger s’impose. Au menu des bons points attribués par nos chers voisins et à ces classements-là, l’Hexagone reste gagnant.
La gratuité
Elle existe depuis 1881 dans l’enseignement primaire. La gratuité a été étendue en 1993 à tout le secondaire. 100% gratuit ? C’est vrai jusqu’en classe de 3éme. Au lycée, les familles doivent acheter les manuels scolaires, mais tout le reste est pris en charge.
Le soutien scolaire
Depuis la rentrée 2008, un soutien scolaire gratuit est proposé après les cours aux élèves en difficulté : cette aide personnalisée est de deux heures hebdomadaires, pour les CM1-CM2 et pour les collégiens et lycéens. Durant les vacances scolaires, des stages gratuits de remise à niveau complètent le dispositif.
L’excellence académique
Si l’on reproche au système français d’être inégalitaire, nul ne conteste la qualité de l’enseignement. L’attrait des lycées français de l’étranger, dont les frais de scolarité sont pourtant élevés, en témoigne. Autre indice, selon une étude de l’École des Mines, dans les grandes universités américaines, 40% des chercheurs sont français.
La prise en charge des enfants
On critique les longues journées scolaires des enfants en oubliant qu’en contrepartie les parents bénéficient d’une prise en charge des enfants tout au long de la journée. Selon l’Ined, 1% des élèves se rend le matin plus tôt pour la garderie, 56% restent déjeuner à l’école et 9% vont aux cours du soir.
Le système des maternelles
Mettre son enfant à l’école dès l’âge de 3 ans, voire 2 ans, impressionne à l’étranger. D’autant plus que l’encadrement y est assuré par les mêmes professionnels possédant les mêmes qualifications que pour les niveaux supérieurs. Rien à voir avec la Suède et de la Finlande, où il n’y a pas de structure avant 6ans !
La cantine
Au pays de la gastronomie, pas question de lunch box à l’anglo-saxonne ! En France, le système des cantines scolaires permet à tous les enfants d’accéder à des repas à prix modérés : en moyenne 2,70 euros en primaire et 3,30 euros dans le secondaire, ajustables selon les difficultés des parents. Et depuis 2001, la prise en charge des enfants allergiques est imposée.