C’est bientôt la rentrée et de nombreux parents qui travaillent se retrouvent face au dilemme de la garde des enfants.
Structures publics ou privées
Les différentes structures collectives (crèches, haltes garderies, jardins d’enfants) sont les solutions données à ces familles afin de laisser leurs enfants le temps de leur journée de labeur. Mais le manque de places dans ces structures font que nombreux sont ceux qui choisissent de faire garder leurs bambins par des assistantes maternelles agréées, qui travaillent à leurs domiciles. Ce n’est un secret pour personne, beaucoup de femmes musulmanes voilées travaillent ainsi. Mais une proposition de loi de 2012, visant d’étendre l’obligation de neutralité aux structures privées en charge de la petite enfance et assurer le respect du principe de la laïcité, vient remettre en cause le droit à ces femmes de travailler avec leurs foulards. La sénatrice qui a proposé cette loi, faisant part d’un vide juridique qui empêcherait la sacro sainte laïcité de s’immiscer partout, même dans nos demeures.
La loi adoptée ?
Le projet de loi a fait grand bruit, et pas seulement dans la communauté musulmane, puisque certaines nourrices fustigeaient et montraient leur mécontentement face à une proposition de loi qui dépassait l’entendement. Fort heureusement pour le moment cette loi n’a été adoptée que par le Sénat et ne peut être appliquée. Mais rien ne nous dit que par ces temps où les actions politiques contre les musulmans est de mode que le projet ne ressorte des tiroirs. Le Québec aussi voit une augmentation du nombre d’actes islamophobes mais tente tant bien que mal d’y faire face. Pour preuve cette vidéo touchante qui date de 2011, où l’on peut entendre le sociologue Jean Dorion fondre en larmes en évoquant le travail et le souvenir émouvant qu’il a de la nourrice musulmane de sa fille.