Le chant des oiseaux, la vue de ces nuages s’étirant dans le ciel d’un rose pâle, cet air qui purifie nos poumons, ce silence d’or… ce moment béni de la prière de Fajr.
Fajr ! Combien de fois t’avons-nous négligé ? Nous sommes aveuglés par ce bas monde, recherchant par tout les moyens à quérir les milles et unes beautés de cette Terre, oubliant que tu es la seule et unique merveille. Tu es cette faveur divine, ce moment secret, cette bénédiction, cette médecine… qui nous assiste, qui résout nos problèmes, adoucit nos cœurs, discipline nos corps, revivifie nos âmes !
Alors pourquoi ? Pourquoi avons nous cette fâcheuse tendance à te sous-estimer, à t’ignorer, à te reléguer au second plan ?
Cette prière a des témoins
Allah dit dans le Coran, ce qui signifie : « Accomplis la Salat au déclin du soleil jusqu’à l’obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l’aube, car la Lecture à l’aube a des témoins. » (sourate Al Isra, verset 78) Profitons donc de cette faveur du Seigneur des mondes pour nous recueillir et psalmodier les nobles écritures qui ont été révélées. Réfléchissons un court moment… Si cette prière n’avait pas une valeur particulière aux yeux d’Allah, y aurait fait-il assister les anges ? Abû Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporte que le prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, a dit : « Les anges de la nuit et les anges du jour se relaient auprès de vous et se réunissent à la prière de l’aube et à la prière du ‘asr. Puis ceux qui ont passé la nuit parmi vous remontent au ciel, et Allah, bien qu’Il soit le mieux informé, leur demande : « Comment avez-vous laissé Mes serviteurs ? » Ils Lui répondent alors : « Nous les avons laissés en prière et nous les avons retrouvés en prière. «
Qu’Allah nous facilite et nous compte parmi les pieux.