Face à une tâche à effectuer, qui d’entre nous ne s’est jamais dit « je le ferai plus tard » jusqu’à le faire au dernier moment voire ne pas le faire du tout. Et au lieu de faire cette chose importante, nous nous retrouvons à perdre notre temps sur le fil d’actualité Facebook, devant la télévision ou tout autre chose de moindre importance. Et bien, des chercheurs ont démontré que la procrastination pourrait être génétique.
De la faute à la société…
Gustavson, l’auteur principal de l’étude déclare que « tout le monde procrastine, au moins parfois » et ce n’est pas complètement de notre faute selon lui. Dans un article publié dans The Psychological Science, les chercheurs de l’université du Colorado-Boulder expliquent que les priorités de la société actuelle ne sont plus celles des sociétés antérieures ce qui empêche l’homme d’user de son impulsivité. En effet, aujourd’hui nous pouvons retrouver une viande chassée, fraîche et prête à être consommée dans nos grandes surfaces alors qu’à l’époque il fallait partir à la chasse, agir rapidement pour conserver la viande etc. Il n’y avait alors, pas de place pour la procrastination.
… Et aux gènes
Après avoir lier la procrastination à l’impulsivité, les chercheurs se sont demandés si la génétique ne jouait pas, elle aussi, un rôle dans cette fâcheuse tendance à remettre à plus tard. Ils ont alors questionné 181 vrais jumeaux et 166 faux jumeaux sur leur capacité à se fixer des buts et à les maintenir, sur leur tendance à tout remettre au lendemain et sur leur impulsivité. Les résultats ont démontré que les jumeaux qui étaient tous les deux procrastinateurs avaient les mêmes comportements et il en était de même pour l’impulsivité. Ainsi, cette recherche laisse à penser ,qu’effectivement, les gènes jouent un rôle dans le fait de toujours tout remettre à plus tard.
Cette étude appuie tout de même le fait que ces raisons restent minimes et que la volonté de l’homme joue un rôle plus important dans la procratination, la célèbre citation « quand on veut, on peut » prend tout son sens ici.