La ministre Laurence Rossignol est aujourd’hui au centre de tous le débats après ses propos déplacés tenus chez Bourdin où elle comparait les femmes voilées aux « nègres qui étaient pour l’esclavage ».
Peu investie pendant les débats
Des paroles d’une fausseté totale qu’elle ne regrette nullement, affirmant qu’elle ne « retirait pas un mot ». Une inculture qui nous interroge sur les sources inspirantes de la ministre. Et, à en voir ses divertissements durant des débats parlementaires lorsqu’elle était sénatrice, Laurence Rossignol préfère s’adonner à un jeu populaire décrit par Le Petit Journal « d’abrutissant ».
Si la ministre pensait s’en sortir aussi facilement après avoir tenu de telles paroles, elle se trompe lourdement. Une grande opération lancée par le CCIF est actuellement en cours afin qu’elle soit sanctionnée pour ses propos.
1 commentaire
Madame la ministre, encore un effort…
Devant Jean-Jacques Bourdin, vous avez dénoncé avec courage « l’enfermement du corps des femmes ».
Vous avez rappelé au journal Libération : « Ce c’est pas un hasard si, à la fin des années soixante, quand les femmes accèdent à plus de droits, les jupes raccourcissent. »
Certes, mais il faut aussi mesurer cette part énorme d’arriération, d’aliénation et de ténèbres que représentent tous les tissus dont vous êtes encore recouverte.
Présentez-vous donc au prochain conseil des ministres dans la tenue de sortie des Femen pour porter haut et fort ce message émancipateur : « Tous à poil! »