A en entendre les détracteurs de l’Islam, le hijab serait nocif pour la santé, il mènerait à l’instrumentalisation de la femme, à une perte de ses droits en tant que femme, au malheur et à la perte de liberté. Une expérience réalisée dans les rues de Manhattan vient répondre à toutes ces accusations non fondées.
Deux situations, un constat
D’abord, une jeune femme joue le rôle de cobaye. Elle est habillée d’un tee-shirt moulant, d’un jean slim, d’une paire de tennis avec des cheveux dévoilés. Elle se promène ainsi durant près de 5 heures dans les rues de Manhattan. Filmée en caméra cachée, on voit des hommes qui la regardent tel un objet sexuel, qui s’adressent à elle dans l’objectif de la draguer, il y a ceux qui sifflent, qui klaxonnent. Et aussi, ceux qui continuent de la suivre même après qu’elle ait dit qu’elle avait déjà quelqu’un.
Ensuite, cette même femme se vêtit d’une abaya noire et d’un foulard couvrant ses cheveux. L’expérience est renouvelée, elle se balade de nouveau pendant 5 heures dans la rue. On constate que désormais personne ne vient la déranger, elle se promène en toute liberté durant la totalité du temps de l’expérimentation. Elle n’est ni perçue comme un objet sexuel ni obligée de se justifier pour qu’on la laisse seule. Elle est totalement libre d’aller où elle le souhaite.
Finalement, la femme n’est-elle pas plus libre dans la situation 2 ?
NB : dans la vidéo suivante, les deux situations sont présentées. Si la première vous gêne, la 2 est accessible à partir de 2 minutes 7 secondes.
